Battue et retrouvée morte sur un chantier
Une mère de famille de 43 ans a été retrouvée morte, hier matin, dans un chantier, à Villeneuve-de-Rivière, non loin de Saint-Gaudens. Un homme d'une trentaine d'années est en garde à vue depuis hier soir. La victime aurait été frappée à la tête.
Les gendarmes et les techniciens en investigation criminelle se sont rendus sur les lieux hier matin/. Photo DDM, Jean-Alexandre Lahosinsky.
Macabre découverte, hier matin, dans un chantier à Villeneuve-de-Rivière, non loin de Saint Gaudens, dans le Comminges où une femme de 43 ans a été retrouvée morte, le visage tuméfié. C'est un ouvrier qui travaille sur ce site, abritant la future maison de retraite de la commune, qui a donné l'alerte. Le corps sans vie de Malika Karimi, mère de trois enfants et domiciliée à Saint-Gaudens, gisait sur le sol, largement dévêtue. La mort remonterait à la nuit de samedi à dimanche. « Les premières constatations permettent d'établir la présence de lésions à la tête. Il est encore trop tôt pour savoir s'il y a eu violences sexuelles», a indiqué hier le procureur de la République, Michel Valet. En fin d'après-midi, un homme d'une trentaine d'années a été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches en charge de cette affaire criminelle.
Il était 8h35, hier matin, lorsqu'un ouvrier venu récupérer de la ferraille entre deux bennes sur le chantier découvre le corps de cette mère de famille. Une femme dont la disparition avait été signalée par sa fille, dimanche, en milieu de journée, alors qu'elles avaient passé le début de la soirée de samedi ensemble. S'inquiétant de ne plus avoir de nouvelles de sa mère, elle a alerté le commissariat de Saint-Gaudens.
Les recherches ont malheureusement levé toute ambiguïté lorsque le corps de Malika Karimi a été retrouvé. Il s'agissait bien de cette mère de famille déclarée disparue la veille. Hier, les premières auditions et l'ensemble des constatations techniques réalisées sur les lieux du crime ont permis aux gendarmes de s'intéresser de près à un ouvrier travaillant dans le secteur. Un homme qui aurait passé une partie de la nuit de samedi à dimanche avec la victime (lire par ailleurs), probablement dans une discothèque située à 300 mètres de la découverte du corps. Une dispute aurait éclaté pour un motif encore inconnu. Une autopsie doit être pratiquée aujourd'hui sur le corps de la victime pour connaître les causes exactes de la mort.
Un homme en garde à vue
Un ouvrier d'une trentaine d'années qui aurait passé la soirée de samedi à dimanche en compagnie de la victime, a été placé en garde à vue par les enquêteurs hier soir. Cet homme aurait fait connaissance de cette mère de famille durant la soirée. Les spécialistes de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, basés en région parisienne, étaient attendus sur place pour prêter main-forte aux techniciens de la section de recherche.
